Demain je sors une nouvelle chanson. Elle s’appelle OSCAR.
Le texte s’inspire du film Le Tambour (Die Blechtrommel) un film germano-franco-polonais réalisé par Volker Schlöndorff sorti en 1979, adapté du roman du même nom de Günter Grass paru en 1959.
Le roman de Günter Grass se divise en deux parties. La première, celle exploitée par Schlöndorff pour son adaptation cinématographique, met en scène un petit garçon, Oskar, qui refuse de grandir sous le régime nazi. La seconde se déroule de la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'annonce de la mort de Staline, en 1953.
L'histoire du Tambour est racontée sous la forme d'un long monologue, dont le narrateur n'est autre que le héros lui-même, Oskar Matzerath, un bien étrange personnage qui a incroyablement survécu, avec sa grand-mère protectrice, à la Seconde guerre mondiale.
Doté d'une intelligence hors du commun, il reçoit en cadeau, pour son troisième anniversaire, le 12 septembre 1927, un tambour de fer-blanc laqué rouge et blanc. Choqué par le monde des adultes, il décide de cesser de grandir. Pour cela, il fait exprès de tomber du haut des escaliers de la cave de sa maison et va ainsi conserver sur le monde un regard d'enfant implacable et inflexible. Il découvre qu'il a le talent particulier de pousser un cri strident de haute fréquence qui casse le verre alentour.
J’ai voulu rendre hommage à tous ces enfants traumatisés par la guerre et la folie des hommes. Je vous l’offre aujourd’hui car elle résonne très fort en ces jours dans l’espoir que ces jours sombres ne reviennent jamais.
- 1979 : Palme d'or du Festival de Cannes (France) ex-aequo avec Apocalypse Now de Francis Ford Coppola
- 1980 : Oscar dans la catégorie Oscar du meilleur film étranger (États-Unis)